Zoom sur Caroline Dumeste : Conseillère en production vidéo

Caroline Dumeste | Conseillère en production vidéo | Sherbrooke

Caroline Dumeste | Conseillère en production vidéo | Sherbrooke

Un peu plus sur Caroline Dumeste

L’expérience de Caroline Dumeste dans les domaines des communications et de la vidéo se lit à travers les nombreuses lignes de son CV. Elle met brillamment à profit ses multiples compétences et entreprend avec un enthousiasme débordant les nombreux projets vidéo de l’Université de Sherbrooke. Le premier rêve de Caroline, qui a grandi dans le sud de la France, était de devenir journaliste sportive. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a fait un double bac marketing-communication/journalisme à Paris. Elle a ensuite entendu parler de l’effervescence de la vie montréalaise et y est déménagée. Elle a tout de suite commencé à travailler comme chargée de production pour TVA, puis comme chargée de programmation à TV5. Tout s’est tellement bien déroulé au Québec qu’elle n’est jamais retournée en France.

Elle a eu envie de découvrir les régions avoisinantes, alors elle a commencé à travailler à la station de ski de Bromont, où elle a été conseillère en communication.

Elle a ensuite atterri sur son poste de rêve à l’Université de Sherbrooke, en tant que conseillère en production vidéo. Elle produit, réalise et coordonne les projets vidéo des différentes facultés de l’université.  

Avec son bagage en communication, elle est très outillée pour diriger les gens vers les meilleures ressources et stratégies de diffusion.

Elle côtoie plusieurs autres membres du BEAM, comme Pascale Rousseau qui est également employée de l’UdS. Elle a aussi la chance de travailler avec Jean-Sébastien Dutil et David Elias qui réalisent régulièrement des contrats pour l’UdS en sous-traitance.  

Ses projets et belles réalisations

Avec Jean-Sébastien Dutil (caméraman et réalisateur) en train de faire le point sur l’horaire de production pendant le tournage de la web-série « Les faces cachées de la prostitution ».

Avec Jean-Sébastien Dutil (caméraman et réalisateur) en train de faire le point sur l’horaire de production pendant le tournage de la web-série « Les faces cachées de la prostitution ».

Caroline a travaillé sur un projet très stimulant avec une chercheuse en psychoéducation de l’UdS, Nadine Lanctôt — qui a mené des recherches sur les impacts de la prostitution sur les adolescentes. La professeure et chercheuse avait entendu dire que la saison 2 de la télésérie Fugueuse allait débuter en janvier et voulait profiter de ce moment pour faire des capsules de vulgarisation, synchronisées avec les épisodes de la série, afin de partager ses résultats de recherche. Caroline a tout de suite reconnu le potentiel de ce projet et a contacté le diffuseur TVA, qui a accepté de les appuyer en diffusant certaines capsules sur la page Facebook de la télésérie. Les 10 capsules « Les faces cachées de la prostitution », conçues par le réalisateur Jean-Sébastien Dutil, ont connu un beau succès et une grande couverture médiatique. Caroline est fière d’avoir contribué à ce projet 100 % estrien.

Le confinement et la pandémie

Caroline se considère chanceuse de pouvoir vivre cette situation difficile de la pandémie en étant employée de l’Université. Au moment de l’entrevue, nous étions à la 3e semaine de confinement. Elle travaillait de chez elle, sur la postproduction de tournages qui avaient eu lieu avant le 13 mars. Il y a, selon elle, plusieurs projets qui peuvent s’adapter à la vie de confinement, notamment avec la faculté de psychologie, qui veut réaliser des capsules sur « comment vivre la crise » et les présenter aux étudiants. Les chercheurs et professeurs vont se filmer chez eux et Caroline et son équipe s’assureront de la postproduction. La COVID-19 entraîne une nouvelle façon de tourner.

 « On peut quand même faire des vidéos et c’est correct si ce n’est pas parfait ou si c’est une vidéo-selfie. L’important est que l’on se partage du contenu et qu’on apporte quelque chose aux gens. »

Elle profite de cette situation pour prendre du recul et pour réaliser à quel point l’humain s’adapte bien.

Caroline et Le BEAM

Elle trouve très intéressante l’idée de centraliser tous les aspects des productions artistiques et numériques afin d’attirer des fournisseurs dans des lieux de tournage qui sont « des mines d’or. »  Et selon elle, au niveau de la main d’œuvre, il y a énormément de potentiel artistique. Et Le BEAM offre toutes ces possibilités !

Elle aimerait beaucoup pouvoir échanger avec les autres membres sur les façons de s’adapter à la nouvelle production vidéo ou la « vidéo 3.0 » !

Caroline Dumeste ; conseillère en production vidéo, organisatrice et instigatrice de projets.